Toute personne majeure peut, si elle le souhaite, faire une déclaration écrite appelée directives anticipées pour préciser ses souhaits concernant sa fin de vie. Ce document aidera les médecins, le moment venu, à prendre leurs décisions sur les soins à donner, si la personne ne peut plus exprimer ses volontés. Elles s’imposeront au médecin, sauf dans deux situations :

  • En cas d’urgence vitale
  • Si elles apparaissent manifestement inappropriées ou non conformes à la situation médicale.


Vous pouvez les rédiger, que vous soyez en bonne santé, atteint d’une maladie grave ou non, mais ce n’est pas une obligation.
Elles vous permettent de faire connaitre vos souhaits sur votre fin de vie : limitation ou arrêt des traitements en cours, mise sous respiration artificielle, intervention chirurgicale,…
 
Accédez au formulaire mis à disposition par le Centre Hospitalier Henri Guérin
 
Vous pouvez en parler avec votre médecin pour qu’il vous aide dans votre démarche. Il pourra vous expliquer les options possibles. Même si envisager à l’avance cette situation est toujours difficile, voire angoissant, il est important d’y réfléchir.


Elles peuvent être rédigées conformément à un modèle dont le contenu est fixé par décret en Conseil d’Etat pris après avis de la Haute Autorité de Santé. Elles sont valables sans limite de temps mais vous pouvez les modifier ou les annuler à tout moment.


Cette réflexion peut être l’occasion de désigner votre personne de confiance : elle sera consultée en premier si vous n’avez pas rédigé vos directives anticipées ou si elles se trouvaient difficilement accessibles à ce moment.


Il est important d’informer votre médecin et vos proches de leur existence et de leur lieu de conservation, afin qu’elles soient facilement accessibles.
Dans tous les cas, votre douleur sera traitée et apaisée. Votre bien-être et celui de vos proches resteront la priorité.


Si vous êtes dans l’incapacité d’écrire, vous pouvez faire appel à 2 témoins, dont votre personne de confiance, pour les rédiger à votre place.
La personne majeure sous tutelle peut rédiger des directives anticipées avec l’autorisation du juge ou du conseil de famille, s’il existe.